Critical

Towards the fantastic

On peut fort justement à propos d’Eekman, parler de “l’œil du dedans”, celui qui décrypte les rêves, celui qui détecte les dessous de la réalité. Pour ce discours, le peintre dispose d’une écriture fouineuse, précise, qui n’est pas sans évoquer dans sa truculence les primitifs flamands.

Jean-Jacques Lévêque


Eekman qui bouscule par son art, les autres, ceux qui ne sont que des timides imaginaires timorés auprès de cet aigle, ensorcelé par la vision du fantasque, qui restera l’un des plus légendaire des peintres d’expression flamande.

Apollo. Bruxelles, 1951


L'air de rien, Eekman sait surtout faire tomber le regard dans de drôles de pièges à rêves. Des rêves qui ont l'air vrais. Ne vous y fiez pas.

Claude Roy. Paris,1969


C’est insensiblement sans doute qu’Eekman est devenu un visiteur de cet “autre coté” que Lewis Carrol situait derrière le miroir et dont d’autres êtres à la sensibilité alertée cherchent les coordonnées.

Regards sur la peinture contemporaine.1970


Eekman n'esquive aucune difficulté. Il ne se contente pas de l'ovoïde ou de l'arabesque initiale". Il ne nous livre pas des squelettes de tableaux mais des tableaux qu'on peut regarder longuement. Tout un mode de vie, tout un paysage, toute une province, sont enclos en ces quelques centimètres carrés de toile, peintes avec amour, et où la force n'exclut jamais la précision et la perfection du détail.

Maurice Fombeure. Album Eekman 1961


(…) On découvre plus Eekman en 1961 !… Expressionnisme ? Surréalisme ? Comment baptiser cet univers-là ? dont l’expression reste si étroitement humaine, réalisme sans doute mais inclus dans un fantastique si tendrement fraternel. Quant à la technique de Eekman,, elle est partout de la plus rare qualité (…)

Libre Belgique, Me Stork. Bruxelles, 1961