Repères

  • 1910
  • 1927
  • 1930
  • 1932
  • 1934
  • 1945
  • 1962
  • 1973
  • 1910

    Chevaux de trait à Hilversum

    Aquarelle - 18 x 26 cm
  • 1927

    L'accordéoniste

    Gravure sur bois - 41 x 28 cm
  • 1930

    Le Vieux Pêcheur

    Dessin à la plume - 28 x 18 cm
  • 1932

    Foi, Force, Volonté

    Dessin au crayon - 42 x 40 cm
  • 1934

    Andrée Herrenschmidt

    Dessin au crayon - 51 x 38 cm
  • 1945

    Les Mendiants

    Aquarelle - 30 x21 cm
    (illustration du livre "Les contes d'un buveur de bière" )
  • 1962

    La Danse des rubans

    Peinture aux encres - 49 x 32 cm
  • 1973

    Le Petit Cheval de bois

    Peinture aux encres - 49 x 46 cm
  • 1910
  • 1927
  • 1930
  • 1932
  • 1934
  • 1945
  • 1962
  • 1973

1889
Naissance de Nicolas Eekman à Bruxelles
1907
A 18 ans, il donne sa première conférence à Bruxelles sur « Van Gogh, cet inconnu »
1912
Il visite la première exposition de Van Gogh à Cologne qui restera pour lui une expérience bouleversante et décisive.
1913
Etudes d'architecture à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
Il s'oriente vers la culture latine, mais ses racines flamandes restent vivaces.
Il obtient son diplôme, tout en peignant et sculptant. Quelques mois en section peinture lui suffisent pour comprendre que l'académisme n'est pas sa voie.
1914
Séjour au presbytère de Nuenen (voir Eekman raconte Eekman)
1915
Première exposition à la galerie d'Audretsch à La Haye où il est découvert par le grand critique et essayiste Bremmer. Parmi ses premiers acheteurs, Madame Kröller-Müller, créatrice du célèbre musée qui porte son nom. Jusqu'à la fin de la guerre, il fait une série d'expositions dans le pays et fait l'objet de nombreuses acquisitions par de grands musées hollandais ( Amsterdam, Arnhem, Dordrecht, La Haye, Eindhoven )
1921
II s'installe définitivement à Paris et participe à tous les mouvements de l'heure.
Il devient membre des "Indépendants" et de la Société des graveurs "Le Trait".
Il rencontre Nakache avec lequel les relations d'amitié ne cesseront jamais.
Il côtoie assidûment Signac et Mondrian, ils se retrouvent dans leurs ateliers respectifs ou à la Rotonde, à Montparnasse.
Les expositions internationales et les achats se succèdent ( Belgique, Ecosse, Suisse, Pays-Bas, Autriche, Etats-Unis, etc.). Il participe régulièrement à la Biennale de Venise.
1924
Il entre en relations suivies et amicales avec la galeriste Jeanne Bucher, à Paris. Celle-ci commande et édite la gravure "La Bibliothèque". Nombreuses ventes de bois gravés à Stockholm, Bruxelles, Munich, Boston, Détroit , etc.
1925
Mort subite de sa 1ère femme Hetty (Hedwig van’t Hoog) dont il eut une fille, Henriette. Pendant toutes ces années, Eekman se lie d'amitié non seulement avec Mondrian mais encore avec Jean Lurçat, Marcoussis, Max Jacob, Lipschitz, et plus tard avec Kisling et Frans Masereel. Chez Jeanne Bucher il rencontre aussi Marc Chagall, Max Ernst et sa femme Marie-Berthe, dont il fait le portrait.
1928
Eekman et Mondrian exposent ensemble à la galerie Jeanne Bucher.
C'est la seule fois où Mondrian expose à Paris.
Nombreux achats de gravures par des cabinets d'estampes en Allemagne (Hanovre, Berlin, Hambourg, Dresde, Muhlheim, Munich, Essen, et encore Bâle et Budapest).
Rapports avec André Lhote, Fernand Léger, Ed. Goerg, etc.
Tous ces contacts fructueux ne font qu'affirmer, à 39 ans, sa conception, un peu en marge du courant, de sa mission d'artiste.
Il épouse la bibliothécaire de Jeanne Bucher, Andrée Herrenschmidt dont il aura une fille, Luce.
1930
Il participe à l'Art Institute de Chicago.
Suivront là-bas des expositions de groupe, en 1932,1934,1937 et 1938.
1931
Tournée en Indonésie.
Rencontre avec Pignon qu'il reverra souvent plus tard.
1932
Le sculpteur hongrois Geiger fait de lui un excellent masque
.
1933
Expose à Paris à la Galerie Duncan, chez lequel, pendant deux ans, il ouvre un atelier .
Il écrit et illustre un livre pour enfants : Le voyageur immobile, paru aux éditions Berger-Levrault.
Il réalise l'illustration du livre "Les Destinées" d'Alfred de Vigny (pointes sèches). L'ouvrage est tiré à 60 exemplaires. Eekman figure au nombre des soixante artistes en vogue à ce moment-là, choisis pour illustrer chacun un volume, parmi lesquels Picasso, Chagall, Max Ernst, Dunoyer de Segonzac, Signac, etc.
1934
A cette époque il réalise une vingtaine d'ex-libris.
1936
Paul Fierens, conservateur des musées de Belgique, écrit une Monographie Eekman. Celui-ci poursuit toujours expositions personnelles et collectives à Paris, La Haye, Amsterdam, Budapest, Prague, Chicago, Toronto, etc.
1937
Le cabinet des Estampes de Bruxelles lui achète toute son œuvre gravée existante.
1939
Exécution du fameux dessin Don Quichotte blessé qui a été exposé par la suite en place d'honneur, à la Bibliothèque Nationale à Paris, lors de l'exposition "livres et documents" concernant Cervantès.
1940
Recherché par les Allemands, il se réfugie au Pays Basque et signera momentanément ses œuvres "Ekma".
1941
A Saint-Jean-de-Luz où il exécute 22 dessins, il se lie d’amitié avec Maurice Bedel qui composera des textes s’y rapportant dont l’ensemble s’intitulera De Re Rustica (œuvre jamais éditée).
1942
Son lien d'amitié avec le peintre Fred Klein, le père d'Yves Klein, durera toute sa vie.
1944
Exposition personnelle très importante au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles : visite de la Reine Elisabeth de Belgique.
1945
Exposition de groupe à Casablanca (Maroc), et à la Galerie Denise René (Paris). Il illustre Les contes d'un buveur de bière de Charles Deulin.
Ouvrage tiré sur les presses de M. Weissenbruch, imprimeur du roi de Belgique pour Guy Le Prat, éditeur, et les Editions des auteurs associés à Bruxelles.
Entre en relation avec André Gide.
1946
Tournée au Brésil et au Mexique organisée par le collectionneur T.Garaï.
Il grave 25 pointes sèches pour le Tyl Ulenspiegel de Charles de Coster.
Eekman est reçu à Bruxelles au Château de Laeken par la reine Elisabeth à qui il offre un exemplaire du livre.
Importante exposition à la Galerie Durand-Ruel, à Paris.
1948
Il expose à Anvers, Bruges, Gand, Bruxelles, Strasbourg.
Parution du deuxième album consacré aux œuvres d'Eekman, avec un texte d'introduction de Maurice Fombeure.
1951
La Chalcographie du Louvre consacre l'œuvre gravée d'Eekman et lui commande une pointe sèche : « Les dindons ».
Entre en relation avec le Dr J.B. de la Faille, érudit et expert de Van Gogh, qui écrit un essai sur Eekman édité en 1961.
1952
Invité par la Société des échanges culturels entre la Hollande et la Suisse, il expose à Bâle, à la galerie Katz.
1955
Visites fréquentes à son atelier du Dr Albert Schweitzer, parrain de sa femme. Eekman fait de lui plusieurs croquis sur le vif.
1956
Mons (Belgique) devient un centre où les jeunes artistes se retrouvent autour d'Eekman chaque fois qu'il s'y rend. Il est très écouté.
Exposition internationale à Deauville où il reçoit le prix du Nu.
Il continue ses expositions à l'étranger et en France.
1958
Perdant ses attaches avec le petit port de Sanary-sur-mer d’où il partait chaque année faire un voyage en Italie, il acquiert un pied à terre au Winter Palace de Menton. Il y fait de très fréquents séjours jusqu'à la fin de sa vie.
1961
Commande importante d'un panneau mural (2,50 x 1,40 m) sur les plantes médicinales dans le monde, thème donné par le Pr H. Griffon et exécuté pour la pharmacie de l'aérogare d'Orly (Paris).
1962
Eekman participe avec quelques œuvres assez fantasmagoriques à une exposition surréaliste à Mons, à la Galerie Lucidel.
1964 à 1968
Les expositions se suivent à un rythme régulier en Suisse, Hollande, Belgique et France.
Avec fierté, et en dépit de ses succès, Eekman fait partie des « vrais peintres maudits ».
1973
Grande rétrospective à la Galerie Reflets à Bruxelles, quelques semaines avant sa mort.
Il s'éteint brusquement chez lui le 13 novembre à Paris, laissant un patrimoine d'environ 3 000 œuvres.
Il est enterré au cimetière Parisien d'Ivry.
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